Fin du monde
I
Dans ma poitrine brûle mon cœur
Et de froid mes os craquent
Le vent gèle ainsi mes pleures
Mes souvenirs s’effacent
Mon souffle se fait fumée
Et ses volutes emportent mes rêves
Je n’aurais plus à pleurer
Le monde enfin s’éveille
Entend le chant lointain du corbeau
Qui festoie de la fange, du caniveau
Le corps pleure et se meurtrie
Au doux sont de ses propres infamies
Je me réjouis de ce spectacle
Car c’est la fin de ce rêve
Au diable les prières et les pentacles
Je connaitrais enfin la trêve
Je ne côtoierais plus les fantômes
Et les esprits de ce monde maudit
Je pourrais contempler l’aube
Et enfin voir mon paradis
II
Saurais-je pardonner ?
Quand le monde se brisera..
Donner une chance a l’humanité
Alors qu’encore elle me décevra ?
Le monde tombe en poussière
Et je ne vois désormais que l’ombre
Mes yeux ne voient plus la lumière
Et mes larmes de nouveau tombent..
Je ne sais que choisir..
Délice de l’ubiquité
Comment sera l’avenir ?!
Je ne sais me décider
L’espoir est une donné erronée
La confiance ? Un simple pêché
L’amour ? Une simple maladie
L’enfer ? Mon seul paradis.
Mon cœur se brise
Comme s’il était de glace
La fureur m’anime
Et le bonheur laisse sa place.
III
Tant de choses me sont interdite
Pourtant je souhaite simplement rêver
Mais la foi déjà me quitte
Aurais-je quelque chose à protéger,
A l’approche de ce final splendide ?
Sincèrement je le souhaiterais
Je ne voudrais pas être une coquille vide
Sillonnant seul ce monde imparfait.
Pourtant l’on m’avait prédit tout cela
Mais encore une fois j’ai oublié d’écouter
La solitude saura-t-elle m’accompagner ?
Alors que je rêve de tout sauf de ça
Qu’ais-je bien pût faire pour mériter
Quelque chose de si dur, une pareille sentence
Le monde se conjugue à deux je le sais
Pourtant entendez-vous ce silence ?
Déjà toute l’humanité m’a quitté
Seul dans le désespoir
Un monde entier sur lequel marcher
Mais personne pour me voir..
IV
Et mon rire se fait de plus en plus inquiet
Alors que je fouille chaque petit recoin
Pourtant il en est ainsi depuis que tout a commencé
L’espoir lui-même aurait-il fuit au loin ?
Que suis-je sensé faire ?
La raison elle-même m’a oubliée
Serais-je seul sur cette maudite terre ?!
Et rien ne peut m’en délivrer
Mon âme immortelle cherche le repos
Pourtant lui aussi on me l’a volé
Quand je trouve enfin mon berceau
Il disparait aussitôt comme envolé !
La folie me guette comme un prédateur
Je retourne cette terre morcelée
Sans aucune crainte, sans aucune peur
Même le ciel étoilé m’a abandonné
Dans la noirceur de mon cœur..
V
Et tout semble aller de mal en pis
Mes rêves sont de plus en plus tortueux
Le verrais-je un jour ce splendide paradis ?
Ou devrais-je attendre solitaire et pieux ?
Pourtant j’essaye de changer le destin
J’ai fuie Dieu et ses sombres prières
Mais déjà les cartes s’échappent de mes mains
Serais-je voué moi aussi au cimetière ?
Tellement de questions..
Tellement de ténèbres..
Il semblerait qu’il n’y ait point de fond
A ce désespoir aussi funèbre
Je cherche des chimères
Et le destin ne semble pas vouloir m’aider
Pourtant à son approche mon pouls accélère
Et je voudrais l’enlacer..
Mais déjà au loin elle disparait
Mon esprit torturé l’occulte
Pourtant j’aimerais espérer
Et mon cœur se perd dans ce tumulte
Pourtant je n’aurais de cesse d’y croire
Et je sais que j’y arriverais
Je sais qu’un jour je pourrais la voire
Cette lumière tant convoitée
I
Dans ma poitrine brûle mon cœur
Et de froid mes os craquent
Le vent gèle ainsi mes pleures
Mes souvenirs s’effacent
Mon souffle se fait fumée
Et ses volutes emportent mes rêves
Je n’aurais plus à pleurer
Le monde enfin s’éveille
Entend le chant lointain du corbeau
Qui festoie de la fange, du caniveau
Le corps pleure et se meurtrie
Au doux sont de ses propres infamies
Je me réjouis de ce spectacle
Car c’est la fin de ce rêve
Au diable les prières et les pentacles
Je connaitrais enfin la trêve
Je ne côtoierais plus les fantômes
Et les esprits de ce monde maudit
Je pourrais contempler l’aube
Et enfin voir mon paradis
II
Saurais-je pardonner ?
Quand le monde se brisera..
Donner une chance a l’humanité
Alors qu’encore elle me décevra ?
Le monde tombe en poussière
Et je ne vois désormais que l’ombre
Mes yeux ne voient plus la lumière
Et mes larmes de nouveau tombent..
Je ne sais que choisir..
Délice de l’ubiquité
Comment sera l’avenir ?!
Je ne sais me décider
L’espoir est une donné erronée
La confiance ? Un simple pêché
L’amour ? Une simple maladie
L’enfer ? Mon seul paradis.
Mon cœur se brise
Comme s’il était de glace
La fureur m’anime
Et le bonheur laisse sa place.
III
Tant de choses me sont interdite
Pourtant je souhaite simplement rêver
Mais la foi déjà me quitte
Aurais-je quelque chose à protéger,
A l’approche de ce final splendide ?
Sincèrement je le souhaiterais
Je ne voudrais pas être une coquille vide
Sillonnant seul ce monde imparfait.
Pourtant l’on m’avait prédit tout cela
Mais encore une fois j’ai oublié d’écouter
La solitude saura-t-elle m’accompagner ?
Alors que je rêve de tout sauf de ça
Qu’ais-je bien pût faire pour mériter
Quelque chose de si dur, une pareille sentence
Le monde se conjugue à deux je le sais
Pourtant entendez-vous ce silence ?
Déjà toute l’humanité m’a quitté
Seul dans le désespoir
Un monde entier sur lequel marcher
Mais personne pour me voir..
IV
Et mon rire se fait de plus en plus inquiet
Alors que je fouille chaque petit recoin
Pourtant il en est ainsi depuis que tout a commencé
L’espoir lui-même aurait-il fuit au loin ?
Que suis-je sensé faire ?
La raison elle-même m’a oubliée
Serais-je seul sur cette maudite terre ?!
Et rien ne peut m’en délivrer
Mon âme immortelle cherche le repos
Pourtant lui aussi on me l’a volé
Quand je trouve enfin mon berceau
Il disparait aussitôt comme envolé !
La folie me guette comme un prédateur
Je retourne cette terre morcelée
Sans aucune crainte, sans aucune peur
Même le ciel étoilé m’a abandonné
Dans la noirceur de mon cœur..
V
Et tout semble aller de mal en pis
Mes rêves sont de plus en plus tortueux
Le verrais-je un jour ce splendide paradis ?
Ou devrais-je attendre solitaire et pieux ?
Pourtant j’essaye de changer le destin
J’ai fuie Dieu et ses sombres prières
Mais déjà les cartes s’échappent de mes mains
Serais-je voué moi aussi au cimetière ?
Tellement de questions..
Tellement de ténèbres..
Il semblerait qu’il n’y ait point de fond
A ce désespoir aussi funèbre
Je cherche des chimères
Et le destin ne semble pas vouloir m’aider
Pourtant à son approche mon pouls accélère
Et je voudrais l’enlacer..
Mais déjà au loin elle disparait
Mon esprit torturé l’occulte
Pourtant j’aimerais espérer
Et mon cœur se perd dans ce tumulte
Pourtant je n’aurais de cesse d’y croire
Et je sais que j’y arriverais
Je sais qu’un jour je pourrais la voire
Cette lumière tant convoitée
C'est le dernier poème que j'ai composé enfin une partie du moins. Chaque acte à été écris à une période différente. Ca fait bizarre d'ouvrir le dossier où j'ai tout consigné..