Amaru

Le rêve bleu.

Mercredi 15 juin 2011 à 4:19

C'est un peu comme une confession que j'écris cela, enfin pour se qu'il y a à confesser..

Je sais pas pourquoi mais ces mots me reviennent sans cesse "J'ai attrapé une étoile mais j'ai brisé le ciel" dernièrement j'ai fait pas mal de cauchemar, d'abord des phobies banales, des araignées monstrueuse ou des essaims de guêpes voulant me manger. Rien d'extraordinaire et pourtant ça fait des années que je n'avais pas fait de cauchemar où j'étais juste incapable de me réveiller. Et puis j'ai rêver d'elle.. Sandra.. Je me suis jamais fait autant prendre pour un con qu'avec elle. Et pourtant j'ai rêvé d'elle.. Un rêve étrange d'ailleurs où elle me demandait des comptes.. Puis un autre où elle venait me demander pardon.. Et depuis.. Je ne rêve plus.. Plus du tout..

Et puis voilà que je commence à perdre confiance dans tout se que j'entreprend. Je perd confiance dans la bande de geek avec qui je joue.. Dans se que j'écris.. Dans se que je vais faire l'année prochaine.. J'aurais vraiment besoin d'une foutue télécommande pour mettre pause et pouvoir respirer.. Les jours passent et se ressemble à tel point que je ne les vois même plus passer et que j'ai du mal à me rappeler de tout se que j'ai fait durant la journée.. 

En fait j'attends passivement que vienne demain, en espérant très fort que quelque chose se passe et change mon quotidien..

Lundi 16 mai 2011 à 18:43

Fin du monde

I

Dans ma poitrine brûle mon cœur
Et de froid mes os craquent
Le vent gèle ainsi mes pleures
Mes souvenirs s’effacent

Mon souffle se fait fumée
Et ses volutes emportent mes rêves
Je n’aurais plus à pleurer
Le monde enfin s’éveille

Entend le chant lointain du corbeau
Qui festoie de la fange, du caniveau
Le corps pleure et se meurtrie
Au doux sont de ses propres infamies

Je me réjouis de ce spectacle
Car c’est la fin de ce rêve
Au diable les prières et les pentacles
Je connaitrais enfin la trêve

Je ne côtoierais plus les fantômes
Et les esprits de ce monde maudit
Je pourrais contempler l’aube
Et enfin voir mon paradis

II

Saurais-je pardonner ?
Quand le monde se brisera..
Donner une chance a l’humanité
Alors qu’encore elle me décevra ?

Le monde tombe en poussière
Et je ne vois désormais que l’ombre
Mes yeux ne voient plus la lumière
Et mes larmes de nouveau tombent..

Je ne sais que choisir..
Délice de l’ubiquité
Comment sera l’avenir ?!
Je ne sais me décider

L’espoir est une donné erronée
La confiance ? Un simple pêché
L’amour ? Une simple maladie
L’enfer ? Mon seul paradis.

Mon cœur se brise
Comme s’il était de glace
La fureur m’anime
Et le bonheur laisse sa place.

III

Tant de choses me sont interdite
Pourtant je souhaite simplement rêver
Mais la foi déjà me quitte
Aurais-je quelque chose à protéger,

A l’approche de ce final splendide ?
Sincèrement je le souhaiterais
Je ne voudrais pas être une coquille vide
Sillonnant seul ce monde imparfait.

Pourtant l’on m’avait prédit tout cela
Mais encore une fois j’ai oublié d’écouter
La solitude saura-t-elle m’accompagner ?
Alors que je rêve de tout sauf de ça

Qu’ais-je bien pût faire pour mériter
Quelque chose de si dur, une pareille sentence
Le monde se conjugue à deux je le sais
Pourtant entendez-vous ce silence ?

Déjà toute l’humanité m’a quitté
Seul dans le désespoir
Un monde entier sur lequel marcher
Mais personne pour me voir..

IV

Et mon rire se fait de plus en plus inquiet
Alors que je fouille chaque petit recoin
Pourtant il en est ainsi depuis que tout a commencé
L’espoir lui-même aurait-il fuit au loin ?

Que suis-je sensé faire ?
La raison elle-même m’a oubliée
Serais-je seul sur cette maudite terre ?!
Et rien ne peut m’en délivrer

Mon âme immortelle cherche le repos
Pourtant lui aussi on me l’a volé
Quand je trouve enfin mon berceau
Il disparait aussitôt comme envolé !

La folie me guette comme un prédateur
Je retourne cette terre morcelée
Sans aucune crainte, sans aucune peur
Même le ciel étoilé m’a abandonné

Dans la noirceur de mon cœur..

V
Et tout semble aller de mal en pis
Mes rêves sont de plus en plus tortueux
Le verrais-je un jour ce splendide paradis ?
Ou devrais-je attendre solitaire et pieux ?

Pourtant j’essaye de changer le destin
J’ai fuie Dieu et ses sombres prières
Mais déjà les cartes s’échappent de mes mains
Serais-je voué moi aussi au cimetière ?

Tellement de questions..
Tellement de ténèbres..
Il semblerait qu’il n’y ait point de fond
A ce désespoir aussi funèbre

Je cherche des chimères
Et le destin ne semble pas vouloir m’aider
Pourtant à son approche mon pouls accélère
Et je voudrais l’enlacer..

Mais déjà au loin elle disparait
Mon esprit torturé l’occulte
Pourtant j’aimerais espérer
Et mon cœur se perd dans ce tumulte

Pourtant je n’aurais de cesse d’y croire
Et je sais que j’y arriverais
Je sais qu’un jour je pourrais la voire
Cette lumière tant convoitée


C'est le dernier poème que j'ai composé enfin une partie du moins. Chaque acte à été écris à une période différente. Ca fait bizarre d'ouvrir le dossier où j'ai tout consigné..

Dimanche 30 janvier 2011 à 14:28

Il y a des jours où j'ai l'impression que le monde fait du surplace, qu'il tourne encore moins vite que d'habitude. Que chaque heure, chaque minute, chaque seconde met une étérnité à se mouvoir dans la grande roue du temps. J'ai l'impression que tout se passe au ralentit et ne fait qu'aggraver mon ennuie. C'est dans ces moments là que je me sent vraiment vide, vraiment seul. Je n'ai plus personne pour partager ces moments. Pourtant je pourrais écrire et avancer mes projets mais comme le reste ma plume tourne au ralenti et finalement rien de productif en ressort. J'ai tant d'inspiration que je voudrais en faire part aux autres mais là aussi c'est  raté.

Pendant ces dimanches après-midi sans fin j'ai l'impression d'être seul au monde comme s'il n'y avait plus âme qui vive. D'un côté j'aime ce calme et d'un autre il me terrifie. Et du coup cette vieille maladie, cette bile noire ressurgit et je me demande "pourquoi ?".

"Pourquoi quoi ?" Et bien pourquoi un tas de chose, de la plus absurde à la plus vitale.

Et comme toujours je me dit que je vais changer, faire des efforts mais comme toujours je ne change pas. Seuls mes rêves changent mais c'est déjà ça non ? Et puis plus j'avance plus je me dit que j'étais stupide. J'en deviendrais presque un vieux con. Mais je sais que j'ai raison.

"On devient un homme quand on oublie la fille de ses rêves pour la femme de sa vie." C'est pourtant vrai mais.. Comment est-ce qu'on pourrait la reconnaitre ? Où peut-on la trouver ? En ce moment ça me ronge plus que jamais. J'en rêve la nuit et j'y songe le jour..

Et au final la journée reprend d'un seul coup sa course folle et j'oublie se à quoi j'ai si durement songé pendant tout ce temps. C'est comme si je me perdais dans ma propre tête.. Ne me rappelant même plus le "Pourquoi ?" de départ.


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